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SEPANSO : un bilan instructif à bien des égards – août 2017

Publié le : 8 novembre 2021

 

SEPANSO-64 Mardi 1° Août 2017

Michel Rodes

Dossiers EAU été 2017

1°) Directoire EAU de FNE Paris 22 Juin2017

Après le départ de Bernard Rousseau, Marc Saumureau devient pilote de ce réseau FNE. La Lettre de l’EAU continue à paraître sur 12 pages et non 16, avec 3 numéros par an et non 4. J Pulou comme moi même disons notre vif regret du départ de B Rousseau et du «  management » de D. Lhostis, ex-président de FNE.

.la petite hydro-électricité est en difficulté car peu rentable sans subvention , comparée aux prix de revient des énergies concurrentes.

.Le prétendu label «  rivières sauvages » créé par le WWF et ensuite cédé à une autre association «  ERN, European Rivers Network » prend de l’ampleur et sème la confusion. Le label n’ajoute rien à la gestion réglementaire mais fait vivre cette association. Les industriels ont l’appui des politiques pour ce label illusoire, dans les Alpes en particulier. Et le 22 Septembre prochain la Leyre est labellisée à Pissos-40 !

– des arrêtés de classements de cours d’eau sont en préparation au Ministère pour 2018.

– Prochaine réunion du réseau EAU : 25 et 26 septembre à Moulins pour , entre autres, étudier la dynamique fluviale de l’Allier.

En ce début Août 2017 , FNE et Fédération Nationale de Pêche ont décidé d’écrire une lettre commune à Nicolas Hulot pour dénoncer le prétendu label du WWF et ERN avec trois points :-

 Reprise en main du dossier des barrages de la Sélune ( Marne) en faveur du processus d’effacement des ouvrages,

– Nécessaire stabilité législative et réglementaire, en référence à ce qui a pu se passer en février dernier avec la loi sur l’autoconsommation d’ ;électricité et les ENR,

– Rappel que les cours d’eau sont déjà largement équipés par des ouvrages de toute nature, de sorte que les possibilités de développement de la filière de la petite hydroélectriques sont épuisées. L’optimisation des ouvrages existants constituant la seule alternative,

 

2°) SAGE Adour-amont Maubourguet 4 Juillet 2017 :

Réunion de restitution de l’Audit Patrimonial de l’Adour , de la source jusqu’à Aire. La réunion est présidée par la Préfète de Tarbes et le Préfet du Gers. C’est le préfet coordonnateur de bassin qui a financé cette étude. Après le drame de Sivens, l’administration affiche une forte volonté de réunir les usagers de l’eau afin de dépasser les affrontements. Le chef de projet est Henry Ollagnon Agro-Paris qui, avec son équipe, a auditionné 64 personnes ( dont la sepanso64 durant 3H ).Quatre parties :

-Identification du territoire : histoire riche mais tensions, manque de référentiel et de connaissances partagées.

-diagnostic: quelques progrès dans la concertation.

-Prospective: climat, cadres administratif, législation : beaucoup d’interrogations.

-Propositions : comment se rencontrer, contrats de qualité ou bien partir sur trois secteurs : montagne, ville, plaine…

-Pour sa part , Michel Geoffre FNE-65 confirme que les propos et la problématique ont bien été retranscrits.

-Les deux préfets expriment le besoin d’un référentiel de données à jour, d’un accès aux études, de mieux faire connaître de nouvelles pratiques en matière d’économie d’eau face au changement climatique. Ils estiment que le rôle de l’Etat n’est ni celui d’un garant , ni celui d’un maître d’œuvre mais garant de la possibilité pour chacun de s’exprimer et d’éviter les fonctionnements verticaux et communautaires.

-Le Président Carrère, Institution Adour, assure préparer un cahier des charges d’ici 3 mois

3°) Recours en appel contre le SAGE-ADOUR amont :

Ce recours est mené par FNE-65, SEPANSO 40 et 64.Nous avons obtenu l’analyse critique du projet de SAGE mené par l’IRSTEA ( ex-CEMAGREF) et daté du 26 Avril-17. Avec une présentation de l Institution Adour. FNE65 en fait une analyse serrée. Irstea a repris le même logiciel dit « lagon » que la CACG. Ces docs sont disponibles en P J.

4°) Projet de Gravière Ets DANIEL à Carresse : Réunion publique le 6 juillet 2017

Plus de 70 personnes à cette réunion organisée par la SEPANSO64 , SALMO TIERRA et l’APQV de Salies-Sauveterre pour exposer le recours ( maître Ruffié) contre l’arrêté préfectoral du 2 Juin 2016.Il y a 11 plaignants : 8 propriétaires et 3 associations .Présentation d’Antoine Domenech ( Salmo), puis exposé de Michel Rodes :

Le projet de creuser sur 19 hectares des fosses de 14 m de profondeur dans ce méandre fragile à 100 m du Gave d’Oloron Natura 2000..La prétendue étude ISL fournie par DANIEL lors de l’enquête publique est scandaleuse. Elle cite bien l’étude SOGRAH de 1994 pour aussitôt , comme au bluff, annoncer le contraire. Ainsi , selon Mr Daniel : le risque de rupture de digue est minimisé. Le risque d’érosion régressive balayant la gravière est écarté. Rappelons que les crues vingtennales , 2 000 m3/seconde recouvrent le méandre.

En réalité pas moins de CINQ études affirment comme le dit SOGREAH : «  à hauteur de Carresse …l’écoulement du Gave n’est pas stabilisé ».Bref la destruction des digues est un risque permanent. Et même : «  risque accru de pérenniser le passage de tout le débit dans ce bras rive droite » ( lieux dits Lasbarailles à Sus Las Houns : lieu même du projet Daniel !Au final cinq études constatent l’instabilité du Gave d’Oloron à hauteur de Carresse :

-SOGREAH 1994 Etude hydraulique du Gave d’Oloron.

-Lettre DIREN de Juin 1994 enjoignant à la DDE-64 de dire à MM Mendribil et Daniel de « se reconvertir » vers des carrières sèches plutôt que de faire une gravière sur le méandre Auterrive et tout espace du lit majeur de ce Gave d’Oloron. Or, 20 ans plus tard, la même administration donne l’autorisation au même pétitionnaire ! ( lettre découverte aux Archives départementales!).

-Rapport du géographe Marona sur la crue des 11 et 12 février 2009.

-Atlas des communes inondables Saunier-Techna Avril 2004.

-Travaux SIGOM 2015 digue de 100ml. Bilan : « risque de rupture ».

-Etude Géodiag sur le Gave d’Oloron pour le SIGOM.

Conclusion de cette soirée par Sylvain Chevallier : APQV.

5°) Aragon : Le projet de barrage de Biscarruès sur le Rio Gallego retoqué en justice 07-07-2017

L’Audiencia nacional a estimé que le projet causerait une rupture écologique contraire à la Directive Eau. Toutes les associations écologistes étaient mobilisées: Amis de la Terre, WWF, Greenpeace, Ecologistas en Accion, LPO. Seul le Parti Aragonais Régionaliste est du côté des écologistes… Ce projet est à 40km de Huesca.

6°) Projet d’arrêté accordé à IRRIGADOUR CODERST du 20 juillet 2017 :

Irrigadour est l’Organisme Unique de gestion Collective ( OUGC )

Un plan annuel de répartition est réalisé, par département, chaque année sur les bases de l’accord de concertation (2008-2011) et du protocole ETAT-Profession agricole du 04-11-2011.L’enquête publique a eu lieu en février dernier.

Débats :

Michel Rodes conteste la « concertation » affichée : les Assos de Protection de la nature ont été exclues de la CLE lorsqu’il a fallu débattre des prélèvements. Les Débits Objectifs d’Etiage ne sont pas respectés : on a déplacé le DOE d’Estirac vers l’aval à Aire pour ne plus afficher la non-conformité ! L’Etat véritable des lieux n’est pas fait : recensement complet des pompages et des barrages. La preuve , pages 11 et 12 c’est au futur que l’on parle de quantifier les économies d’eau et de respect de l’environnement. Cela fait 18 ans que j’entends parler d’environnement au futur en matière d’eau en Adour-Garonne. Le PGE Adour Amont a été validé sur la base de 2000 M3/Ha ! Alors qu’en réalité en 2010 les irrigants ne consommaient que 1388 m3 d’eau à l’Ha. Le dossier est vague p11 : « certains secteurs respectent les débits d’étiage, d’autres non ».

G. Oller hydrogéologue demande si, en début de printemps lorsque les réservoirs sont très peu remplis, les agriculteurs sont prévenus AVANT d’acheter semences et engrais. La DDE se veut rassurante : le réservoir Gabas Eslourenties , rempli à 65 % seulement en début Avril s’est rechargé et la profession est avertie.

VOTES : 2 contre : SEPANSO et Fédé Pêche, une abstention: hydrogéologue.

7°) Braconnage estuaire Adour : l’association SALMO TIERRA souhaite agir

Le C A de juillet 2017 de SALMO TIERRA – SALVA TIERRA a décidé à l’unanimité de passer à diverses actions. Malgré la pétition de l’APPMA de Pêche , malgré les signatures de plus de cent élus, ni le sous préfet , ni le propriétaire du port ( Alain Rousset , conseil Régional récemment rencontré) n’acceptent de bouger contre la douzaine de pêcheurs professionnels qui , à eux seuls, prélèvent 80% des saumons et la totalité des civelles. Antoine Domenech, le président, contactera les SEPANSO 40 et 64.

8°) Pollution du Gave de Pau à Lons par CANDIA :

Geoffroy Cassagne, kayakiste et président de « Pose ta graine » a alerté la presse sur les rejets récurrents et malodorants.

9°)Le projet de microcentrale sur le Gabarret relancé à Aydius-Bedous :

Ce projet de la société SERRHY serait présenté comme inéluctable par l’administration. Rappelons que 80 % des cours d’eau pyrénéen sont déjà impactés pat l’hydro-électricité. Un projet inutile de plus ! Prise d’eau sur Aydius, turbine sur Bedous.

10°) AGENDA : REUNIONS :

-16 septembre à 15 H à Urt : conférence sur l’Adour par Barthélémy Savarry, ex-cadre DDE.

-22 Septembre Pissos la Leyre « labellisée » ,sic , par ERN cf supra.

-25-26 Septembre à Moulins : réunion FNE-EAU.

-6 Octobre autour de Tardets-64 sur le Saison : journée d’échanges de la CATH64 : Cellule d’assistance Technique Zones Humides organisée pat le CEN-Aquitaine. S’inscrire auprès de: t.laporte@cen-aquitaine.fr Tél : 05 59 04 49 12.