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Salmonidés

Port de Bayonne : les Associations et la FD 64 contre-attaquent

Publié le : 2 novembre 2023

 

 

Commentaire :

Face à ce nouveau déni de justice, l’Aappma d’Oloron, la Fd 64, Salmo Tierra – Salva Tierra et la Sepanso 64 déposent un nouveau recours devant le tribunal administratif de Pau et demandent une indemnité de 26 millions d’euros au titre du préjudice causé par la pêche illégale aux filets dans le port de Bayonne.

Brèves de « La Gazette du Béarn des Gaves » – juin 2023

Publié le : 30 juin 2023

GUERRE DU SAUMON :

Depuis le 22 mai, la pêche professionnelle aux filets a été interdite par le tribunal administratif de Pau dans le port de Bayonne près de l’embouchure de l’Adour. Mais reste possible en amont du port.

Il y a 4 ans, une éternité, quand les vallées béarnaises croyaient gagner…

La décision du tribunal palois ce 22 mai est un camouflé et pour les préfectures des Landes et des Pyrénées-Atlantiques qui avait légiféré pour permettre cette pêche en eaux (très) nauséabondes.

Cette embouchure et son port ne présentent pas en effet des conditions sanitaires optimales : les poissons pris dans les filets trempant dans ces eaux pollués ingéraient sûrement de belles cochonneries… Mais surtout, sachant que 80 % des prises s’effectuent dans les limites administratives du port de Bayonne, les migrateurs ont un (petit) espoir supplémentaire de remonter les gaves. Il en faudra sans doute davantage pour repeupler les cours d’eau et… les hébergements béarnais : comme le raconte le correspondant de Sud-Ouest « Le camping de Sauveterre-de-Béarn constate ainsi la grosse baisse de fréquentation de sa clientèle de pêcheurs puisque le saumon se raréfie. »

Y a de la ressource naturelle et … de l’économie en jeu. !!!

TERRITOIRES DE LA RÉPUBLIQUE :

Irrigation du maïs dans le sud-ouest

La Cour des comptes vient de dévoiler ce qui était un secret de polichinelle : l’Agence de l’eau Adour Garonne ne fait pas payer la moitié des 20000 irrigants du bassin. « Leur consommation effective n’est ni connue, ni estimée, ni contrôlée…» notent les magistrats dans leur rapport. Mais comment ça  ? On entend toujours pleurnicher certains qu’il y a trop de contrôles… «Et la faiblesse et/ ou l’absence de toute redevance n’incitent pas à la sobriété.» poursuit la Cour des comptes. Réponse de l’Agence de l’eau aux magistrats :

« Les contrôles ne sont pas effectués pour des raisons de sécurité des agents. Il est de bonne politique de ne pas mettre les agents chargés des contrôles dans des situations de risque.»

Après les banlieues inaccessibles, les champs de maïs interdits aux représentants de l’État.

Mais sinon, la France est toujours un État de droit !!!

CHASSEUR QUI RIT ET PÊCHEUR QUI PLEURE

Typique dangereux prédateur prêt à bondir (François CHENEL au bord du gave)

À l’assemblée générale des pêcheurs du 64, pas plus de représentants de l’administration et de politiciens que d’arêtes dans une dinde. François CHENEL, le président de la fédé 64 n’était pas content de cette absence d’autant que les dits-absents étaient tous présents à l’AG des chasseurs quelques semaines auparavant : il faut dire qu’ils avaient invité en vedette américaine le président de la Fédération nationale des chasseurs, Willy SCHRAEN, grande gueule médiatique, qui avait attiré tous ceux qui aiment prendre la lumière.

Mais quelle mouche avait donc piqué certains poids lourds de l’administration et du personnel politique local de snober ces braves pêcheurs à la ligne ? En fouillant le profil de François CHENEL, on tombe sur ça : « La préservation et la gestion de l’eau, ce trésor, notre bien commun, est l’enjeu du siècle.» Jusque-là, pas de quoi effaroucher un cadre de la Direction Départementale des Territoires et de La Mer ou un député populiste…

Mais le nouveau président de la fédé de pêche de continuer : « De nombreux groupes de pression, des hydro électriciens aux irrigants, des groupes de CAC 40 aux petits usagers sans scrupules aussi, cherchent à en confisquer la gestion. » Aïe aïe, ça s’est gâté, il a oublié la langue de bois, quelle erreur de jeunesse ! Et il concluait ainsi : « Jamais autant de projets de micros-centrales sur nos cours d’eau, de panneaux photovoltaïques sur nos lacs, de demandes de créations de retenues collinaires n’ont été pensé dans le 64 ».

On comprend mieux. C’est de la pêche au gros.

Aux gros intérêts financiers qui n’aiment pas être titillés !!!

Le TA de Pau autorise à nouveau les pêches aux filets

Publié le :

Commentaire :
Par un bref jugement à peine motivé, le TA de Pau a rejeté les requêtes présentées par le collectif des 8 associations dirigées contre la pêche aux engins et filets en zone Natura 2000 pour défaut d’évaluation des incidences des prélèvements sur les ressources.
Le Tribunal estime que les Arrêtés de pêche « se bornent à fixer les périodes de pêche » et ne seraient donc pas susceptibles d’impacter les migrateurs d’autant que les stocks de saumons ne seraient pas du tout en danger.
Comprenne qui pourra !
Les associations requérantes envisagent de poursuivre …
(Aappma du Gave d’Oloron, Accob, Anper-Tos, Défense des Milieux Aquatiques, Pyrénées Re-belles, Salmo Tierra – Salva Tierra, Sea Shepherd France, Sepanso 64 )

Les préfets défendent la pêche du saumon aux filets

Publié le : 20 mai 2023

La République des Pyrénées :

Commentaire :

Audience où l’avocate du collectif d’associations est absente et où il n’a été question que de la zone fluviale concernant la suspension du Plagepomi … Il sera surtout question de la défense des pêches aux filets avec quelques mensonges habituels des représentants de l’Etat qui évoquent, entre autre,  la bonne santé de la ressource saumon …

En attente du jugement …

Rappel :

C’est un collectif de 8 associations qui a engagé cette action (Aappma du Gave d’Oloron, Accob, Anper-Tos, Défense des Milieux Aquatiques, Pyrénées Re-belles, Salmo Tierra – Salva Tierra, Sea Shepherd France, Sepanso 64 )