La pêche dans le port de Bayonne … suite 1
Publié le : 20 août 2020
Comme prévu, le mémoire en réponse au recours du préfet 64 :
Commentaire :
La demande en interprétation du préfet 64 coïncide, nous le découvrons aujourd’hui, avec la décision d’Alain Rousset, président de la région Nouvelle Aquitaine, d’autoriser, par la modification du règlement intérieur du port de Bayonne, la pêche embarquée dans son enceinte. Notre réponse au préfet par l’intermédiaire de notre avocat prend de ce fait une importance qui n’est pas anecdotique.
La chose sera jugée le lundi 27 juillet à 11 heure 30 au tribunal administratif de Pau.
Si nous voulions l’ignorer, nous vivons dans une République sur une pente bananière où les décisions de justice sont bafouées par ceux-là mêmes qui sont chargés de leurs mises en œuvre.
Dans la décision d’Alain Rousset, nous cherchons en vain la trace d’un quelconque discernement. Cet élu n’a pas de parole. Il vient de se déjuger sans honte avec un cynisme qui nous laisse pantois.
Pour info, les professionnels maintiendraient leur demande d’indemnisation pour cesser définitivement leur activité sur l’Adour et son estuaire. Mais l’affaire n’est pas close et pourrait révéler d’autres enjeux ou surprises …
Pour l’instant, ce serait donc tout au plus une dizaine de plaisanciers à contrario de tous les autres dont ils se réclament qui pleurent afin de pouvoir continuer leur braconnage et leurs petites affaires.
Espérons que la justice rappelera à ses devoirs le préfet en lui enjoignant de respecter les décisions prises.
Si l’Etat par son représentant revenait sur une décision mettant un point final à un demi siècle d’abus de droit et d’impunité, cela interpellerait sur sa légitimité à nous représenter et à défendre le bien commun au delà des intérêts partisans et financiers.
Il est vrai aussi que notre petite association ne fait pas partie du sérail, n’organise pas de symposium avec champagne et petits fours sur l’avenir de la planète, n’a pas touché 600.000 euros d’argent public et n’a pas de représentant au Conseil Régional.
Alors, ne nous y trompons pas, ce revirement du Conseil Régional, ouvre à nouveau toute perspective pour toute forme de pêche et donc de pillage des ressources.
Cette affaires du port de Bayonne pue au sens propre et figuré.