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La FNPF communique ! … et après ? pour quelles actions ?

Publié le : 2 novembre 2022

 

Extrait  de notre publication de juin 2020 et commentaire :

La Fédération Nationale de Pêche en France n’a jamais initié de grandes actions de protection des rivières et des migrateurs.

Nous sommes en droit de nous demander si à force de lobbying et de compromission avec, entre autre, la pêche professionnelle et l’agriculture intensive, elle n’y a pas laissé sa raison d’être.

  • 1 seul exemple vécu ici, dans les Pyrénées Atlantiques, lors de la manifestation de Bayonne du 30 mai 2019 contre le pillage des migrateurs par la pêche professionnelle aux filets : alors que la FNPF n’a jamais rien fait pour défendre le bassin de l’Adour et ses  migrateurs, y compris en 2019, année internationale du saumon, JP Doron, vice-président national en charge du dossier migrateurs, tel Artaban visitant ses provinces, est venu à Bayonne et dans un état des plus apostolique se mit à prêcher « la Sainte Parole » et nous dire que toutes les conditions étaient réunies pour se mettre autour de la table avec les professionnels et partager la ressource !

Si on ne l’avait pas entendu ou lu, on ne le croirait pas ! cf. ci-dessous, article inénarrable dans la « République des Pyrénées ».

Les manants et autres engeances des confins de la ruralité béarnaise n’allaient tout de même pas remettre en question le fameux statut quo référencé sous le vocable « AIDSA – FNPF » ou « Accord Marcellier » qui prône depuis des lustres l’entente cordiale avec les professionnels.

Le SAV alors assuré, JP Doron, pensant avoir remis les ploucs à leur place, regagna ses pénates.

Nous connaissons la suite de cette histoire qui fait date concernant la défense des migrateurs dont le saumon atlantique et donne tord à la pêche professionnelle, à la FNPF, à l’AIDSA, à tous les Marcellier – Doron et à toutes les FD assujetties qui tendent leur …

Pourquoi continuer à financer cette structure nationale qui n’a aucune utilité !

Commentaire :

Bien entendu, nous pourrions revoir notre jugement et aller dans le sens de la FNPF avec des négociations autour de la table … et bien, c’est chose faite ! Les pêcheurs professionnels demandent 4 Millions pour se retirer.

Alain Rousset, Président du Conseil Régional s’est engagé sur 2 Millions.

Les hydroélectriciens et autres « profiteurs » des gaves régionaux apporteraient environ 500 000 € dans le cadre du soutien à la continuité écologique d’un bassin unique en ressources migrateurs.

Les FD, AAPPMA régionales ainsi que des Communes et Communautés de Communes du Béarn des Gaves mettraient environ 100 000 € au pot commun au titre de la défense de l’économie locale du tourisme pêche

Nous proposons, en conséquence, à la FNPF et à sa consoeur l’éminente AIDSA, toutes les deux en mal de reconnaissance et d’actions,  de se partager le solde de 1 400 000 €  et participer ainsi à la levée définitive des filets dans le port de Bayonne et sur le bassin de l’Adour, hauts lieux de pillage des migrateurs Saumons, Aloses, Lamproies, pibales et truites de mer.

Pour compléter et finaliser cette communication FNPF très/trop coûteuse, voilà donc une action d’ampleur nationale pour protéger nos migrateurs … pour laquelle nous leur serions éternellement reconnaissant.

PS : et que l’on ne nous dise pas que cette somme est trop élevée ! l’enjeu est si considérable ! C’est maintenant ou jamais !

N’attendons pas l’extinction des migrateurs sur ce bassin et sa kyrielle de compensations de l’Etat ( qui n’aura rien fait lorsqu’il était encore temps ) : un musée par ci, une écloserie par là et pourquoi pas une fenêtre d’observation « vide » …