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La Nive 4 – Etat de santé alarmant : l’association fait des propositions – novembre 2017

Publié le : 16 août 2018

ETAT ECOLOGIQUE DE LA NIVE

UNE DERIVE INQUIETANTE

LES POUVOIR PUBLIC DOIVENT REAGIR SANS DELAI

Ces dernières années ont vu des mortalités de salmonidés sur la Nive, truites et saumons. Ce phénomène inquiétant et inadmissible n’a pas été jusqu’à aujourd’hui pris véritablement en considération. Lorsqu’on les interpelle sur cette question, les pouvoirs publics considèrent qu’il n’y a pas suffisamment de preuves tangibles pour prendre des mesures.

Nous affirmons au contraire qu’il y du pain sur la planche sur cette rivière, et des mesures à prendre en urgence.

En effet les analyses effectuées sur la Nive par ces mêmes pouvoirs publics montrent sans le moindre doute que l’état écologique de la rivière se dégrade d’une manière rapide sur la station d’Ustaritz. Ces analyses sont disponibles en ligne sur le site du SIE ADOUR GARONNE (Système d’Information sur l’Eau Adour Garonne).

La figure 1 ci-dessous montre les valeurs de l’indice biologique IPR, Indice des Poissons en Rivière. L’IPR se dégrade (augmente), pratiquement depuis qu’il est mis en œuvre sur le site, vers 2007. A vue d’œil, l’IPR frôle aujourd’hui la classe de très mauvaise qualité.

Par ailleurs, toujours sur la station d’Ustaritz, la qualité des eaux est régulièrement déclassée par des pollutions aux hydrocarbures et aux métaux lourds (figure 2).

Figure 1 : Indice Poisson en Rivière, station d’Ustaritz

Figure 2 : Etat chimique, station d’Ustaritz

POUR SALMO TIERRA :

  • Les études et les analyses ne servent pas à remplir des tableaux, mais à donner l’alerte sur des situations dégradées !

  • On observe une dérive grave par rapport à l’objectif du bon état des eaux au sens de la DCE. Or la seule légitimité des études et des analyses est de nous ramener vers le bon état !

  • Il est inadmissible que les pouvoirs publics ne prennent pas les mesures nécessaires lorsque cette situation dégradée est avérée depuis plusieurs années !

  • Quelles actions sont donc mises en œuvre pour remédier à cette situation ? Un plan d’actions est nécessaire.

L’état écologique n’étant pas mesuré sur les stations de Bayonne, de Saint-Jean Pied de Port, ou de Saint Michel, on ne peut pas connaitre l’étendue de cette dérive en amont et en aval d’Ustaritz. Précisons tout de même que l’état écologique est à nouveau mesuré tout à fait en amont au niveau de la station d’Esterençuby, où il est considéré comme bon à ce niveau.

La figure 3 ci-dessous montre qu’au niveau de Saint Jean, aucun paramètre biologique n’est mesuré, mais la station est déclarée tout de même en bon état écologique ! Sur quelle base ? Mystère.

De plus, les polluants spécifiques et chimiques ne sont pas mesurés. Enfin un message en rouge apparait sur la page de cette station : « hors service depuis 2012-12-31 » ! (figure 4).

C’est la même chose au niveau de la station de Saint Michel.

Figure 3 : Historique des mesures, station de Saint Jean. Il manque de nombreux paramètres.

 

 

Figure 4 : message hors service, station de Saint Jean.

POUR SALMO TIERRA :

  • Il faut rétablir le service en ligne sur les stations présentant un message d’erreur.

  • Il faut étendre les analyses aux polluants spécifiques et chimiques, ainsi qu’à l’IPR, dans ce secteur Saint-Jean et Saint-Michel, et ceci parce que des mortalités inexpliqués ont eu lieu à plusieurs reprises.

  • En tout état de cause il convient de mobiliser de nouveaux moyens sur ce secteur.

 

Nous sommes et resterons mobilisés, déterminés à faire bouger les choses avec l’ensemble des acteurs et des associations, pour la restauration de nos rivières.

Pour   Salmo Tierra,

Jean-Marc Dalens

 

Ce document est envoyé à nos partenaires, aux associations, services départementaux et représentants de l’état concernés.