Nouvelle réaction contre la commission migrateurs de la FD 64
Publié le : 8 septembre 2020
Publié le : 8 septembre 2020
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Commentaire :
Alain Rousset et son conseiller régional Mathieu Bergé, président du conseil portuaire ont bien précisé qu’il n’y avait vraiment aucun problème de sécurité dans le port de Bayonne … bien que des filets de 120m barrent la navigation, bien que des navettes et autres embarcations soient contraintes à demi-tour, bien que des accrochages aient été grassement indemnisés à l’amiable …
Ils laissent ainsi entendre que les textes qui ont présidé à cette question de bon sens concernant la sécurité de navigation dans les limites administratives des ports en France sont complètement infondés … dont acte …
Alain Rousset n’est plus à la hauteur des enjeux … il est maintenant dépassé par cette question très moderne à laquelle il apporte une réponse d’un autre temps …
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Quelle blague !
Il n’y a bien que quelques plaisanciers pour croire qu’ils seraient les seuls à pouvoir pêcher dans le port de Bayonne … dont le règlement intérieur, signé récemment par A.Rousset, ouvre à toutes les pêches.
La chose est simple …
L’interdiction de pêcher dans le port de Bayonne concerne toutes les embarcations y compris celles de la plaisance. C’est déjà le cas aujourd’hui, même si cette interdiction est bafouée et n’est pas respectée.
Nous allons, au cas où le préfet avalise d’une signature scélérate le nouveau règlement portuaire, multiplier les recours, les demandes en dommages et intérêts, l’information en direction des médias nationaux et internationaux.
Bayonne et son port apparaitront comme le centre de toutes les turpitudes et de tous les passe-droits. Ce sera le feuilleton politique judiciaire et médiatique à venir. Des dégâts collatéraux en terme de tourisme et d’images sont à craindre.
Concernant l’état de droit, nous sommes hélas confrontés dès aujourd’hui à sa déliquescence.
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Commentaire :
La Guerre du Saumon est relancée !
L’article, pages 2 et 3 de la République des Pyrénées (ci-dessus) en date du vendredi 24 juillet 2020, donne largement et complaisamment la parole aux putschistes du port de Bayonne et nous réserve suite à notre point presse devant la préfecture de PAU de la veille, un encart en forme de portion congrue.
Pour autant et par devers les protagonistes, il est remarquable au plan journalistique et informatif.
Que nous dit cet article de ce mauvais feuilleton, digne d’une république bananière. Citons pêle-mêle :
et caetera ….
Que nous dit Pierre STEPHAN, vice-président de l’APPA Anglet :
« Concernant la réouverture de la pêche de plaisance dans le port de Bayonne, nous sommes en négociation avec l’administration. Le président de région vient de signer le nouveau règlement portuaire qui n’interdit plus la pêche dans le port et nous attendons les signatures des Préfets (40 et 64). »
Que faut-il en penser ?
Allons à l’essentiel !
Qui bénéficie réellement de l’ouverture de la pêche dans le port de Bayonne ?
Les plaisanciers ! La marine de plaisance aime le sanctuaire marin du port, c’est moins dangereux que le grand large et c’est la pêche miraculeuse quasiment assurée à chaque marée. Ils ne peuvent pas admettre la création d’une réserve pour des espèces marines surpêchées !
Dans un souci d’égalité et de parallélisme des formes avec la pêche en eau douce, nous proposons :
la fin de la pêche gratuite en zone maritime, (100€ pour la pêche à pied, 1000 € pour la pêche embarquée),
des périodes de fermetures spécifiques selon les espèces,
la limitation des techniques de pêche et la création de zones de gratiation en limite de rivage,
des réserves de pêche sanctuarisées.
Quant aux Préfets, dont il est dit qu’ils sont aux ordres du Président de Région et sous l’influence de leurs administrations, revenons sur leur Requête en interprétation du jugement du TA de PAU en date du 25 juin 2019.
Elle n’a d’autre motivation que de céder en y mettant les formes aux sollicitations du Président Rousset pour rouvrir la pêche dans le port de Bayonne.
Ils ont la volonté de remettre en cause l’autorité de la chose jugée. Ce faisant ils jouent les boutefeux. c’est pour des préfets au fait de leurs missions, de très mauvaise politique.
Quant aux pêcheurs professionnels, conscients de la précarité de leur avenir professionnel dans un monde qui va changer, nous les invitons à quitter l’Adour et son estuaire.
L’instabilité juridique autour de la pêche dans le port de Bayonne, les préconisations européennes, le combat des associations au niveau national pour une interdiction de la vente des saumons sauvages et plus généralement des espèces amphihalines sont autant d’indications pour négocier une reconversion (que nous soutenons).
Le positionnement de Serge Larzabal sous une apparence de soutien, procède de la défense de son propre intérêt à ne pas voir de nouveaux concurrents sur son territoire marin.
Un scandale politique : on est en passe de sacrifier le développement économique, humain, écologique de vallées entières, pour satisfaire quelques intérêts ligués, solidarités financières subventionnées sur fonds publics, (ou d’autres clandestines) et complaisances administratives liant les différents acteurs et organismes de protection autoproclamés.
La préservation de l’environnement et sa restauration imposent loin de l’écologie de salon qu’aime tant la vieille politique, d’être au plus près du terrain. L’eau et sa biodiversité sont des enjeux majeurs. L’état calamiteux des populations de poissons en rivière et dans l’océan, devrait interpeller les pouvoirs publics.
Il est vrai que le département du 64, apparait à beaucoup de plus en plus comme une colonie intérieure avec son lot de passe-droits, de petits et grands arrangements avec la loi et de destruction environnementale (agriculture industrielle dévastatrice en terme d’environnement, de pollutions et de santé, carrières, surpêche, trafics en tous genres, etc … )