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Salmonidés

Le T.A ouvre à nouveau la pêche dans le port de Bayonne

Publié le : 20 août 2020

Commentaire :

Quelle blague !

Il n’y a bien que quelques plaisanciers pour croire qu’ils seraient les seuls à pouvoir pêcher dans le port de Bayonne  … dont le règlement intérieur, signé récemment par A.Rousset, ouvre à toutes les pêches.

La chose est simple …

L’interdiction  de pêcher dans le port de Bayonne concerne toutes les embarcations y compris celles de la plaisance. C’est déjà  le cas aujourd’hui, même  si cette interdiction est bafouée et n’est pas respectée.

Nous allons, au cas où le préfet avalise d’une signature scélérate le nouveau règlement portuaire, multiplier les recours, les demandes en dommages et intérêts, l’information en direction des médias nationaux et internationaux.

Bayonne  et son port apparaitront comme le centre de toutes les turpitudes et de tous les passe-droits. Ce sera le feuilleton politique judiciaire  et médiatique à  venir. Des dégâts  collatéraux en terme de tourisme et d’images sont à  craindre.

Concernant  l’état de droit,  nous sommes hélas confrontés  dès  aujourd’hui  à  sa déliquescence.

Le scandale politique du port de Bayonne – juillet 2020

Publié le :

Commentaire :

La Guerre du Saumon est relancée !

L’article, pages 2 et 3 de la République des Pyrénées (ci-dessus) en date du vendredi 24 juillet 2020, donne largement et complaisamment la parole aux putschistes du port de Bayonne et nous réserve suite à notre point presse devant la préfecture de PAU de la veille, un encart en forme de portion congrue.

Pour autant et par devers les protagonistes, il est remarquable au plan journalistique et informatif.

Que nous dit cet article de ce mauvais feuilleton, digne d’une république bananière. Citons pêle-mêle :

  •  » Les préfets ont toujours dit qu’ils suivraient la décision de la région » Serge Larzabal,
  •  » Selon le COGEPOMI , le saumon est géré de façon convenable » Serge Larzabal,
  •  » La ressource est considérée en bon état …. l’état des stocks n’est pas alarmant » Serge Larzabal,
  •  » Nous attendons que le COGEPOMI impose au moins certaines restrictions (quota, saison raccourcie) André Dartau,
  • « Nous demandons à la SEPANSO et à SALMO TIERRA de nous laisser travailler » André Dartau,
  •  » Il fallait laisser passer les élections » –  » nous sommes des victimes collatérales de la guerre du saumon » Pierre Stephan.

      et caetera ….

Que nous dit Pierre STEPHAN, vice-président de l’APPA Anglet :

« Concernant la réouverture de la pêche de plaisance dans le port de Bayonne, nous sommes en négociation avec l’administration. Le président de région vient de signer le nouveau règlement portuaire qui n’interdit plus la pêche dans le port et nous attendons les signatures des Préfets (40 et 64). »

Que faut-il en penser ?

  • Des administrations sous autorité préfectorale, ont négocié sournoisement et en catimini avec les braconniers. Elles l’ont fait sciemment, dans la toute puissance, avec un sentiment d’impunité et dans le déni de décisions de justice qui leurs avaient rappelé le droit et l’intérêt public. Elles cèdent le pas et ce n’est pas nouveau, à des intérêts privés dont elles sont parties prenantes depuis des décennies et orientent sous couvert d’expertise les décisions des préfets qui par fonction ne font que passer.
  • Le Conseil Régional n’a pas eu son mot à dire sur la décision de son Président Alain Rousset. La région Nouvelle-Aquitaine est la victime d’une gouvernance défaillante et partisane. Nous avons un président affaibli, au raisonnement spécieux et défaillant, qui n’a pas de parole, manque à ses engagements et réactive un conflit d’un demi-siècle en passe d’être résolu,
  • Concernant la FD64André Dartau qui n’a eu de cesse de torpiller notre combat pour libérer le port, est devenu de sa propre initiative, sans concertation et sans mandat, l’interlocuteur du président de région, sa caution et aussi sa marionnette.
  • Ce n’est pas faire injure à Serge Larzabal, président du comité Interdépartemental des pêches maritimes et des élevages marins ( 64 et 40 ), que de dire concernant la ressource, qu’ il dit n’importe quoi !
  • Le COGEPOMI n’a aucune indépendance et si André Dartau, totalement compromis avec le président de région fait semblant de croire le contraire, il faut se souvenir de ses réactions pour le moins courroucées et vindicatives au sortir des réunions de cet organisme CQFD !

Allons à l’essentiel !

Qui bénéficie réellement de l’ouverture de la pêche dans le port de Bayonne ?

  • Les plaisanciers ! La marine de plaisance aime le sanctuaire marin du port, c’est moins dangereux que le grand large et c’est la pêche miraculeuse quasiment assurée à chaque marée. Ils ne peuvent pas admettre la création d’une réserve pour des espèces marines surpêchées !

Dans un souci d’égalité et de parallélisme des formes avec la pêche en eau douce, nous proposons :

  • la fin de la pêche gratuite en zone maritime, (100€ pour la pêche à pied, 1000 € pour la pêche embarquée),

  • des périodes de fermetures spécifiques selon les espèces,

  • la limitation des techniques de pêche et la création de zones de gratiation en limite de rivage,

  • des réserves de pêche sanctuarisées.

Quant aux Préfets, dont il est dit qu’ils sont aux ordres du Président de Région et sous l’influence de leurs administrations, revenons sur leur Requête en interprétation du jugement du TA de PAU en date du 25 juin 2019.

Elle n’a d’autre motivation que de céder en y mettant les formes aux sollicitations du Président Rousset pour rouvrir la pêche dans le port de Bayonne.

Ils ont la volonté de remettre en cause l’autorité de la chose jugée. Ce faisant ils jouent les boutefeux. c’est pour des préfets au fait de leurs missions, de très mauvaise politique.

Quant aux pêcheurs professionnels, conscients de la précarité de leur avenir professionnel dans un monde qui va changer, nous les invitons à quitter l’Adour et son estuaire.

L’instabilité juridique autour de la pêche dans le port de Bayonne, les préconisations européennes, le combat des associations au niveau national pour une interdiction de la vente des saumons sauvages et plus généralement des espèces amphihalines sont autant d’indications pour négocier une reconversion (que nous soutenons).

Le positionnement de Serge Larzabal sous une apparence de soutienprocède de la défense de son propre intérêt à ne pas voir de nouveaux concurrents sur son territoire marin.

Un scandale politique : on est en passe de sacrifier le développement économique, humain, écologique de vallées entières, pour satisfaire quelques intérêts ligués, solidarités financières subventionnées sur fonds publics, (ou d’autres clandestines) et complaisances administratives liant les différents acteurs et organismes de protection autoproclamés.

La préservation de l’environnement et sa restauration imposent loin de l’écologie de salon qu’aime tant la vieille politique, d’être au plus près du terrain. L’eau et sa biodiversité sont des enjeux majeurs. L’état calamiteux des populations de poissons en rivière et dans l’océan, devrait interpeller les pouvoirs publics.

Il est vrai que le département du 64, apparait à beaucoup de plus en plus comme une colonie intérieure avec son lot de passe-droits, de petits et grands arrangements avec la loi et de destruction environnementale (agriculture industrielle dévastatrice en terme d’environnement, de pollutions et de santé, carrières, surpêche, trafics en tous genres, etc … )

 

Le port de Bayonne, les plaisanciers et le préfet 64

Publié le :

     

Commentaire :

En date du 16 juin 2020, le préfet des Pyrénées Atlantiques, sollicité   le 11 juin 2020  par le Président des pêcheurs plaisanciers de l’Adour  (zone maritime)   et Mathieu Bergé, conseiller régional en charge des ports et Président du Conseil Portuaire de Bayonne qui se fait leur porte parole, fait un recours  en interprétation de l’article 3 du jugement  du 25/06/2019 auprès du tribunal administratif de Pau.

Nous vous laissons juge de la démarche du Préfet !

Décidément la pêche dans le port de Bayonne doit être pour quelques-uns sacrément productive et lucrative !  Pour qui ?

Derrière les professionnels se cacherait-il quelque autre complaisance et en l’occurence quelques « plaisanciers pros » ?

Et quid de la protection du seul sanctuaire marin en zone natura 2000 sur cette façade maritime ?

A suivre prochainement avec le mémoire en réponse à la requête du Préfet 64 par notre avocat …

 

 

La pêche dans le port de Bayonne … suite 1

Publié le :

 

Comme prévu, le mémoire en réponse au recours du préfet 64 :

Commentaire :

La  demande en interprétation  du préfet 64 coïncide, nous le découvrons aujourd’hui, avec  la décision d’Alain Rousset,  président de la région Nouvelle Aquitaine, d’autoriser, par la modification  du règlement  intérieur  du port de Bayonne, la pêche  embarquée  dans son enceinte. Notre réponse au préfet par l’intermédiaire  de notre avocat prend de ce fait une importance qui n’est pas anecdotique.

La chose sera jugée  le lundi 27 juillet à 11 heure 30 au tribunal  administratif  de Pau.

Si nous voulions l’ignorer,  nous vivons dans une République  sur une pente bananière où  les décisions  de justice sont bafouées par ceux-là mêmes qui sont chargés de leurs mises en œuvre.

Dans la décision  d’Alain Rousset, nous cherchons  en vain la trace  d’un quelconque  discernement. Cet élu  n’a pas de parole. Il vient de se déjuger  sans honte avec un cynisme qui nous laisse pantois.

Pour info, les professionnels  maintiendraient  leur demande d’indemnisation pour cesser définitivement leur activité sur l’Adour et son estuaire. Mais l’affaire n’est pas close et pourrait révéler d’autres enjeux ou surprises …

Pour l’instant, ce serait donc tout au plus une dizaine  de plaisanciers à contrario de tous les autres dont ils se réclament qui pleurent afin de pouvoir continuer leur braconnage et leurs petites  affaires.

Espérons que la justice  rappelera à ses devoirs le préfet en lui enjoignant de respecter les décisions  prises.

Si l’Etat  par son représentant revenait sur une décision mettant  un point  final à  un demi siècle  d’abus de droit et d’impunité, cela interpellerait sur sa légitimité à nous représenter et à défendre le bien  commun au delà  des intérêts partisans et financiers.

Il est vrai aussi que notre petite association ne fait pas partie du sérail, n’organise pas de symposium avec champagne et petits fours sur l’avenir de la planète, n’a  pas touché 600.000 euros d’argent public et n’a pas de représentant au Conseil  Régional.

Alors, ne nous y trompons pas, ce revirement du Conseil Régional, ouvre à nouveau toute perspective pour toute forme de pêche et donc de pillage des ressources.

Cette affaires  du port de Bayonne  pue au sens propre et figuré.