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Le port de Bayonne, les plaisanciers et le préfet 64
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En date du 16 juin 2020, le préfet des Pyrénées Atlantiques, sollicité le 11 juin 2020 par le Président des pêcheurs plaisanciers de l’Adour (zone maritime) et Mathieu Bergé, conseiller régional en charge des ports et Président du Conseil Portuaire de Bayonne qui se fait leur porte parole, fait un recours en interprétation de l’article 3 du jugement du 25/06/2019 auprès du tribunal administratif de Pau.
Nous vous laissons juge de la démarche du Préfet !
Décidément la pêche dans le port de Bayonne doit être pour quelques-uns sacrément productive et lucrative ! Pour qui ?
Derrière les professionnels se cacherait-il quelque autre complaisance et en l’occurence quelques « plaisanciers pros » ?
Et quid de la protection du seul sanctuaire marin en zone natura 2000 sur cette façade maritime ?
A suivre prochainement avec le mémoire en réponse à la requête du Préfet 64 par notre avocat …
La pêche dans le port de Bayonne … suite 1
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Comme prévu, le mémoire en réponse au recours du préfet 64 :
Commentaire :
La demande en interprétation du préfet 64 coïncide, nous le découvrons aujourd’hui, avec la décision d’Alain Rousset, président de la région Nouvelle Aquitaine, d’autoriser, par la modification du règlement intérieur du port de Bayonne, la pêche embarquée dans son enceinte. Notre réponse au préfet par l’intermédiaire de notre avocat prend de ce fait une importance qui n’est pas anecdotique.
La chose sera jugée le lundi 27 juillet à 11 heure 30 au tribunal administratif de Pau.
Si nous voulions l’ignorer, nous vivons dans une République sur une pente bananière où les décisions de justice sont bafouées par ceux-là mêmes qui sont chargés de leurs mises en œuvre.
Dans la décision d’Alain Rousset, nous cherchons en vain la trace d’un quelconque discernement. Cet élu n’a pas de parole. Il vient de se déjuger sans honte avec un cynisme qui nous laisse pantois.
Pour info, les professionnels maintiendraient leur demande d’indemnisation pour cesser définitivement leur activité sur l’Adour et son estuaire. Mais l’affaire n’est pas close et pourrait révéler d’autres enjeux ou surprises …
Pour l’instant, ce serait donc tout au plus une dizaine de plaisanciers à contrario de tous les autres dont ils se réclament qui pleurent afin de pouvoir continuer leur braconnage et leurs petites affaires.
Espérons que la justice rappelera à ses devoirs le préfet en lui enjoignant de respecter les décisions prises.
Si l’Etat par son représentant revenait sur une décision mettant un point final à un demi siècle d’abus de droit et d’impunité, cela interpellerait sur sa légitimité à nous représenter et à défendre le bien commun au delà des intérêts partisans et financiers.
Il est vrai aussi que notre petite association ne fait pas partie du sérail, n’organise pas de symposium avec champagne et petits fours sur l’avenir de la planète, n’a pas touché 600.000 euros d’argent public et n’a pas de représentant au Conseil Régional.
Alors, ne nous y trompons pas, ce revirement du Conseil Régional, ouvre à nouveau toute perspective pour toute forme de pêche et donc de pillage des ressources.
Cette affaires du port de Bayonne pue au sens propre et figuré.
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Publié le : 28 juillet 2020