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Dossier Migrateurs

Lettre à la DREAL Aquitaine pour la protection des migrateurs

Publié le : 10 février 2021

Commentaire :

Nous sommes à mi-janvier et la négociation pour une relève totale de la pêche professionnelle sur le bassin de l’Adour est au point mort.

Comme d’habitude, on met en avant et on fait semblant de découvrir  des problèmes administratifs et financiers que l’on présente comme insurmontables. Les protagonistes de cette farce en appellent à la raison, à notre sens civique et nous demandent de les laisser travailler en paix, entre gens sérieux et responsables !

On réactive le COGEPOMI en sollicitant ses compétences. On est pas déçus ! Sur les injonctions de la préfète, l’alose et la lamproie font l’objet de toute sa sollicitude. Quid du saumon ! ?
Nos officiels de la FD64 dont  la morale halieutique largement subventionnée est à géométrie variable, ont rétrogradé les pêcheurs en division d’honneur. La médiocrité de leur représentation les a condamnés à faire de la figuration dans cette affaire comme dans bien d’autres.
Le courrier ci-dessous est à la mesure des enjeux. La préfète, la DREAL et combien d’autres souhaitent revenir à la situation antérieure.
Nous connaissons, hélas !, la collusion des pouvoirs au détriment de l’intérêt général.

L’ alose en France et sur l’Adour en 2020 – Truites et Cie

Publié le :

 

Commentaire :

Article récent très intéressant et très complet de Yann Abdallah sur l’état des populations d’aloses en France avec certaines tendances repérables que nous pouvons très succinctement précisées quant au pillage local officiel en cours en Nouvelle Aquitaine et tout particulièrement sur l’Adour.

Nos administrations et autorités locales irresponsables montrent de la désinvolture méprisante en invoquant une nécessaire gestion de la ressource, eux qui,  en toute connaissance de cause, protègent le pillage professionnel  commercial  illégal des migrateurs aux filets.

Rappel à titre d’exemple : les professionnels déclarent 19 tonnes d’aloses en 2019 et 15 tonnes en 2020 de ce migrateur en danger critique d’extinction qui disparait pratiquement des gaves et rivières du grand sud-ouest ! Et aucune mesure de protection n’est bien sûr envisagée pour 2021 !

A suivre donc pour un recours en annulation des arrêtés préfectoraux 2021 des Landes et des Pyrénées Atlantiques concernant la pêche aux filets et aux engins destructrice des populations de migrateurs.

Cf. notre publication du 8 décembre 2020 :

La FD 64 toujours au service des professionnels

Publié le : 9 décembre 2020

Quand la FD 64 nous demandait de la laisser faire …

–  » … dans la sérénité et sans interférence politique » : ah bon ! c’est où ça ?

– pour être le « porte-parole de la pêche à la ligne » : c’est (jamais) trop tard pour se rappeler sa mission !

– pour « empêcher les filets » : heureusement qu’on n’a pas attendu la FD !

– … et pout tacler les saumoniers qui ne représenteraient que 4% de vente de cartes

La FD toujours au service des professionnels

Les FD nationale et 64 ont toujours préservé la pêche professionnelle, la FD nationale plus ouvertement que la FD 64.

Aujourd’hui, alors que le scandale politique du port de Bayonne éclate au grand jour, la FD 64, tout en ayant pris en charge « l’animation » de la question du rachat des licences professionnelles qui est loin d’être réglé … offre à nouveau ( rappelons-nous, il y a 5 ans ) à ces mêmes professionnels de meilleures perspectives de pillage de la ressource en proposant d’abaisser ( donc, à nouveau ), les prélèvements de la pêche sportive et de loisir.

Cherchez l’erreur … ou bien le machiavélisme de cette démarche !

On ne peut mettre en avant la nécessité d’une gestion plus responsable de la ressource en rivière tout en laissant perdurer le pillage commercial des professionnels en estuaire !!!

Sur un même bassin, gérer la ressource et la biodiversité ne peut se résumer à gérer ce que « laisse », faute de pouvoir tout piller, les professionnels !!!

Il y a 1 temps pour chaque chose :

–  tout d’abord, libérons le bassin de l’Adour de tous les filets, ce qui n’est pas encore fait !!!

– ensuite seulement, les instances gestionnaires de la pêche de loisirs pourront, en toute honnêteté et responsabilité, faire leurs propositions

Rappel concernant « la gestion » de la pêche de l’alose :

– les professionnels ont déclarés 16 tonnes d’aloses en 2019 !!!

Les 1ères réactions par « le Collectif 936 »

Le dossier scandaleusement falsifié de la pêche professionnelle

Dans le « Dossier Saumon Adour Position des marins pêcheurs de l’Adour et réponse argumentée à la demande de l’arrêt de la pêche au filet dérivant dans l’Adour par l’AAPPMA du Gave d’Oloron« , ci-joint :

instruit par le CIDPMEM 64-40 et financé ( avec l’argent du contribuable ! ) par la REGION NOUVELLE AQUITAINE, L’EUROPE et L’ETAT , nous remarquons que de la FDP64 et MIGRADOUR ne sont pas cités comme parties prenantes du problème à contrario de l’AAPPMA du Gave d’Oloron.

De fait, ces structures ne sont pas là pour servir la cause halieutique, elles servent de caution aux pouvoirs publics et aux corps intermédiaires et d’amortisseurs en cas de tensions et de conflits.

Tout a été fait pour ficeler, bâillonner et corseter les AAPPMA, tant au plan financier, qu’au plan de l’expression démocratique.

Nous avons besoin de militants déterminés, mobilisables sur le terrain pour défendre leurs rivières, leur environnement de vie, afin de construire un monde accueillant, préservé er restauré pour les générations à venir.

C’est la démarche d’associations militantes locales comme Salmo Tierra, la Sepanso, l’Accob, l’Apqv … qui, avec très peu de moyens, initient, impulsent, s’engagent dans des actions et recours juridiques.

Et pourtant, l’’argent ne manque pas.

Les taxes sur l’eau dont le montant est considérable sont totalement détournées de leur objet et permettraient dans les meilleurs délais de répondre en grande partie aux enjeux environnementaux concernant la protection de l’eau et tout particulièrement des rivières.

Enfin au regard des atteintes à la biodiversité, au saccage de notre environnement, à son empoisonnement par des pratiques agricoles démentielles, subventionnées de manière éhontée, nous devons envisager une action en écocide qui fédère toute les associations de protection de l’environnement confrontées à l’explosion des passe-droits, des atteintes à l’environnement et au pillage des ressources.

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Le port de Bayonne à nouveau ouvert à toutes les pêches

Publié le :

 

Commentaire :

Alors que les professionnels négocient leur cessation d’activité, les préfets du 64 et 40 rejoignent le président de région et signent un arrêté autorisant toute forme de pêche dans le port de Bayonne.

On pouvait rêver à mieux puisque le conflit avec la pêche professionnelle était en voie de règlement et d’autant plus que le tribunal administratif de Pau venait dernièrement de préciser que l’interdiction en vigueur concernait la seule pêche professionnelle.

Mais fallait-il s’attendre à autre chose d’un Etat qui montre, en l’occurence dans ce domaine, un manque de courage et une incapacité qui deviennent légendaires …

Ils montrent seulement de la désinvolture méprisante en invoquant une nécessaire gestion de la ressource, eux qui ont  en toute connaissance de cause protégé le pillage professionnel  commercial  illégal des migrateurs aux filets. A titre d’exemple, les professionnels déclarent 19 tonnes en 2019 et 15 tonnes en 2020 d’aloses, migrateur en danger critique d’extinction qui disparait pratiquement des gaves et rivières du sud-ouest.

Les préfets, comme le président de région, ne sont plus à la hauteur de ces enjeux … ils sont maintenant dépassés par cette question très moderne à laquelle ils apportent une réponse d’un autre temps … »considérant que la pêche … professionnelle … est historiquement pratiquée dans le port de Bayonne »