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SALMO TIERRA – SALVA TIERRA
« une Terre pour nos Enfants »
Association Loi 1901 à but non lucratif, de défense de l’environnement et d’intérêt général
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Extrait de notre publication de juin 2020 et commentaire :
La Fédération Nationale de Pêche en France n’a jamais initié de grandes actions de protection des rivières et des migrateurs.
Nous sommes en droit de nous demander si à force de lobbying et de compromission avec, entre autre, la pêche professionnelle et l’agriculture intensive, elle n’y a pas laissé sa raison d’être.
Si on ne l’avait pas entendu ou lu, on ne le croirait pas ! cf. ci-dessous, article inénarrable dans la « République des Pyrénées ».
Les manants et autres engeances des confins de la ruralité béarnaise n’allaient tout de même pas remettre en question le fameux statut quo référencé sous le vocable « AIDSA – FNPF » ou « Accord Marcellier » qui prône depuis des lustres l’entente cordiale avec les professionnels.
Le SAV alors assuré, JP Doron, pensant avoir remis les ploucs à leur place, regagna ses pénates.
Nous connaissons la suite de cette histoire qui fait date concernant la défense des migrateurs dont le saumon atlantique et donne tord à la pêche professionnelle, à la FNPF, à l’AIDSA, à tous les Marcellier – Doron et à toutes les FD assujetties qui tendent leur …
Pourquoi continuer à financer cette structure nationale qui n’a aucune utilité !
Commentaire :
Bien entendu, nous pourrions revoir notre jugement et aller dans le sens de la FNPF avec des négociations autour de la table … et bien, c’est chose faite ! Les pêcheurs professionnels demandent 4 Millions pour se retirer.
Alain Rousset, Président du Conseil Régional s’est engagé sur 2 Millions.
Les hydroélectriciens et autres « profiteurs » des gaves régionaux apporteraient environ 500 000 € dans le cadre du soutien à la continuité écologique d’un bassin unique en ressources migrateurs.
Les FD, AAPPMA régionales ainsi que des Communes et Communautés de Communes du Béarn des Gaves mettraient environ 100 000 € au pot commun au titre de la défense de l’économie locale du tourisme pêche
Nous proposons, en conséquence, à la FNPF et à sa consoeur l’éminente AIDSA, toutes les deux en mal de reconnaissance et d’actions, de se partager le solde de 1 400 000 € et participer ainsi à la levée définitive des filets dans le port de Bayonne et sur le bassin de l’Adour, hauts lieux de pillage des migrateurs Saumons, Aloses, Lamproies, pibales et truites de mer.
Pour compléter et finaliser cette communication FNPF très/trop coûteuse, voilà donc une action d’ampleur nationale pour protéger nos migrateurs … pour laquelle nous leur serions éternellement reconnaissant.
PS : et que l’on ne nous dise pas que cette somme est trop élevée ! l’enjeu est si considérable ! C’est maintenant ou jamais !
N’attendons pas l’extinction des migrateurs sur ce bassin et sa kyrielle de compensations de l’Etat ( qui n’aura rien fait lorsqu’il était encore temps ) : un musée par ci, une écloserie par là et pourquoi pas une fenêtre d’observation « vide » …
L’ONG Sea Sheapherd alerte sur la situation d’espèces de poissons protégées, visées en pleine période de reproduction
L’interdiction par la justice de pêcher certaines espèces menacées aurait-elle été un coup d’épée dans l’eau ? Les dernières populations de lamproies (espèce en voie d’extinction), d’aloses (en voie critique d’extinction) et de saumons (vulnérable) viennent depuis la mer frayer (pondre) dans l’Adour, fleuve classé Natura 2000 qui traverse notamment les Landes et les Pyrénées Atlantiques. Le tribunal administratif de Pau a confirmé dans une ordonnance en date du 22 avril, après une décision à l’été 2021, la suspension de l’arrêté préfectoral autorisant la pêche de la lamproie et de l’alose dans les Pyrénées-Atlantiques et il a ajouté le saumon à cette liste des espèces dont la capture est proscrite, dans les Landes.
« On a du monde sur place qui documente le fait que la pêche continue, sous les yeux de l’OFB (office français de la biodiversité) qui ne fait rien », alerte Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France, alors même qu’en période de migration, cela stoppe une étape cruciale du cycle de vie de ces espèces. « Les inspecteurs de l’Office français de la Biodiversité appliquent la décision du tribunal administratif de Pau et organisent, en conséquence, des contrôles », assure le service communication de la préfecture des Landes, précisant que les acteurs de la pêche ont été informés par courrier de la suspension de l’autorisation de prélèvement des espèces visées. Si des contrôles ont bien lieu, ils ne sont pas forcément suivis de verbalisations, selon les informations des associations réunies autour de Sea Shepherd.
La préfecture des Pyrénées-Atlantiques réfute, elle aussi, toute tolérance vis-à-vis des pêcheurs : « en application de cette décision, la pêche en eau douce professionnelle et amateur aux filets de la lamproie marine et de la grande alose est suspendue ». « L’Etat devrait garantir que la loi soit appliquée, estime la présidente de Sea Shepherd France. Or, il y a un recours du ministère de la Transition Ecologique devant la cour de cassation pour faire annuler l’interdiction de la pêche des lamproies et des aloses ».